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Au cours de l’année 2018, à travers les résultats obtenus tels que démontrés dans l’évaluation du 7ème cycle de programme pour Madagascar et du 6ème cycle de programme pour les Comores, UNFPA a su rehausser fortement sa visibilité dans la zone de l’Océan Indien. En outre, à travers des activités de plaidoyer, l’engagement avec le leadership de ces pays et les visites sur le terrain parmi lesquelles on relèvera la rencontre entre le Président des Seychelles et la Directrice exécutive de UNFPA et la tournée à Madagascar de la Directrice régionale pour l’Afrique de l’Est et australe (ESARO) pour célébrer la journée internationale de la jeunesse, UNFPA a démontré sa pertinence et son rôle de champion des questions d’autonomisation des jeunes et des femmes ainsi que sa valeur ajoutée pour le développement de ces pays.

Travaillant dans quatre pays avec d’énormes potentialités, mais avec des profils différents du point de vue démographique et socioéconomique - variant entre des pays à population jeune et aux taux de fécondité élevés tels que l’Union des Comores et la République de Madagascar aux pays confrontés au vieillissement de la population et à un relatif déclin de la fécondité à l’instar de la République de Mau- rice et des Seychelles. L’action de UNFPA dans la région tire profit de cette diversité à travers l’ajustement du contenu de nos domaines d’intervention et en misant sur la coopération Sud-Sud.

Pour UNFPA, 2018 a été une année de consolidation de nos interventions dans l’Océan Indien comme en témoignent l’ensemble des activités réalisées.

En effet, dans la zone de l’Océan Indien, UNFPA intervient dans la République de Madagascar, l’Union des Comores, la République de Maurice et la République Seychelles. Au regard de l’objectif de UNFPA qui est de « Transformer des vies, garantir le choix pour tous », chacun de ces pays présente un profil sociodémographique spécifique avec un potentiel correspondant :

• Madagascar : 24,2 millions d’habitants (2016, Banque mondiale) dont plus de 60 pour cent ont moins de 25 ans.

• L’Union des Comores : 742 287 habitants en 2017 (résultat provisoire du recensement de 2017) dont 60 pour cent ont moins de 25 ans.

• Maurice : 1,3 millions d’habitants en 2017 et sa population présente une structure vieillissante avec 16,3 pour cent de la population âgés de plus de 60 ans

• Les Seychelles : 95 000 habitants en 2016, dont 49 pour cent ont entre 25
et 54 ans et 33 pour cent ont moins de 25 ans. La structure de sa population tend à indiquer une transition démographique dans le pays.

Aussi différents que soient leurs profils sociodé- mographiques, ces îles partagent certaines problématiques en matière de gestion de la population, de jeunesse, de genre et de santé de la reproduction. Un autre point commun est la grande vulné- rabilité aux catastrophes naturelles telles que les cyclones, les inondations et particulièrement pour Madagascar, la sècheresse dans le Grand Sud.

Pour les pays à population jeune, à savoir les Comores et Madagascar, il s’agit avant tout de réa- liser le dividende démographique. Les Seychelles constituent un cas intermédiaire où il faut bien gérer la transition démographique alors que Mau- rice doit s’attaquer à la problématique du vieillisse- ment de la population qui est une menace latente pour le maintien de la compétitivité du pays.