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La célébration nationale de la Journée Internationale des sages-femmes a été célébrée en présence de la marraine de l’évènement, la Première Dame, Madame Voahangy RAJAONARIMAMPIANINA, Epouse du Président de la République. Madame l’épouse du Premier Ministre, le Directeur du Cabinet du Ministre de la Santé Publique, Docteur Willy RANDRIAMAROTIA et le Représentant de l’UNFPA à Madagascar, Monsieur Mamadou DICKO ont assisté à la célébration. A cette occasion, les sages-femmes ont manifesté à leur niveau, pour réaffirmer l’importance de leur profession dans la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.

Cette année, le thème est : « Femme et nouveau-né : au cœur de la pratique sage-femme ». Cette journée, célébrée à Diégo du 04 au 06 mai, a pour objectif de mettre en lumière cette profession souvent l’objet de critiques mais qui pourtant sauve des vies de femmes et de nouveau-nés. La célébration permet également d’attirer l’attention des médias et des décideurs sur l’importance de la profession de sage-femme à Madagascar. La sage-femme qui est en première ligne pour sauver la vie de la mère et de bébé avant, pendant et après l’accouchement.

« Promouvoir et investir dans le métier de sage-femme est l’un des investissements les plus rentables qu’un pays puisse faire car il s’agit de sauver des vies », a souligné Monsieur Mamadou DICKO, Représentant de l’UNFPA à Madagascar.

Durant trois jours, les sages-femmes ont mené des consultations foraines gratuites avec leurs différents partenaires ; à savoir des séances de consultations prénatales, des dépistages de diabète, des IST et le VIH, des prises de tensions artérielles, des counselings et des offres de services de planification familiale. Les sages-femmes de la région Diana ont également reçu une séance de renforcement de capacité sur les nouvelles techniques relatives à la profession.

A Madagascar, tous les jours dix femmes décèdent des complications de la grossesse ou de l’accouchement. Ces tragédies pourraient être évitées si les décideurs se focalisaient davantage sur la profession de sages-femmes car elles jouent un rôle important en matière d’éducation sanitaire, non seulement pour les femmes, mais aussi pour la famille et la communauté. Les sages-femmes sont disponibles et attentives pour entourer, rassurer, accompagner les femmes tout au long des grossesses effectuer les accouchements au sein de la formation sanitaire.
« Les sages-femmes ont un rôle essentiel dans l’atteinte des objectifs de développement durable, notamment dans la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. J’incite les femmes à effectuer au moins quatre consultations prénatales et de venir accoucher au niveau des formations sanitaires en présence de personnel qualifié » a déclaré Madame Voahangy RAJAONARIMAMPIANINA, Epouse du Président de la République, durant son discours.

Quand elles ont été formées conformément aux normes internationales et dans le cadre d'un système de santé pleinement fonctionnel, les sages-femmes peuvent dispenser environ 90 % des soins essentiels aux femmes et aux nouveau-nés et sont en mesure de réduire des deux tiers le nombre de décès maternels et néonatals. A Madagascar, le Ministère de la Santé, l’UNFPA en partenariat avec la Faculté de médecine d’Antananarivo mettent en œuvre un plan d’action pour valoriser la profession de sage-femme notamment en soutenant les instituts de formation, l’Ordre National (ONSFM) et l’Association Nationale (ANSFM) des Sages-femmes. Le système de mentorat mis en place depuis 2012 vise à accompagner et guider les jeunes sages-femmes sur le terrain dans le renforcement de leurs compétences. L’UNFPA apporte également un appui au système éducatif pour la mise aux normes internationales de la filière sage-femme.