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Leur vie a changé, elles en témoignent: Mesoa, Sakaraha

Leur vie a changé, elles en témoignent: Mesoa, Sakaraha

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Leur vie a changé, elles en témoignent: Mesoa, Sakaraha

calendar_today 07 Décembre 2021

Mesoa from Sakaraha

Grâce aux conseils donnés par les intervenants sociaux du CECJ de Sakaraha, mon mari a totalement changé, mon foyer est serein, et nous envisageons notre avenir autrement".

Avec son sourire aux lèvres, Mesoa nous fait part de son épanouissement.

Il y a 6 mois, suite aux recommandations de sa voisine, Mesoa était venue au CECJ de Sakaraha pour trouver des conseils en raison des violences conjugales qu'elle subit. Frappée constamment par un mari abusif et dépendant à l'alcool, Mesoa était à bout de force et inquiète pour l'avenir de leur fils.

Depuis ce premier pas au CECJ, les intervenants sociaux font un suivi régulier de Mesoa et de son mari, allant des conseils individuels et en couple aux visites périodiques à domicile.

Des changements comportementaux ont été observés chez le mari, il ne boit plus, ramène son salaire à la maison et prend soin de sa femme et de son fils. Mesoa a quant à elle pu trouver un travail pour contribuer aux charges de son ménage et s'occuper d'elle.

"Je ne peux que remercier les intervenantes sociales de ce centre. Avant, ma maison ne ressemblait pas à cela, c'était le désordre, c'était sale. Notre situation transparaissait dans l'état de la maison. Maintenant, tout a changé, j'arrive à regarder mon mari comme je le regardais lors de notre première rencontre alors qu’avant cela me dégoûtait. Nous avons pu faire des économies. Nous sommes maintenant conscients de nos responsabilités et avançons petit à petit vers une vie plus saine."

Les suivis de la résolution et des médiations des cas de violences basées sur le genre par les CECJ sont primordiaux dans cette région dans la mesure où les dénonciations au niveau des instances judiciaires et les dépôts de plaintes sont tabous. Porter plainte auprès de la police entraîne souvent des différends entre les deux familles et il arrive que la plaignante soit rejetée par sa propre famille. Les accompagnements à moyen terme de ces femmes et de ces ménages pour les médiations peuvent être realisés grâce au financement du Royaume de Norvège et la collaboration étroite avec le Ministère de la population.