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À l’instar de plusieurs pays du Monde et particulièrement de ceux de l’Afrique, Madagascar est confronté aux questions et aux préoccupations de genre et aux violences basées sur le Genre. Les autorités du pays ont adopté et ratifié plusieurs recommandations internationales en la matière telles que celles issues de la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (1979), de la deuxième Conférence Mondiale sur la Femme à Copenhague/Danemark (1980), du Document de Stratégies d’avenir pour la promotion de la condition féminine à Nairobi de 1985, de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement au Caire en 1994 suivi de celle de Beijing en 1995 , du Sommet des Nations Unies sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en Septembre 2000 et du Sommet Mondial sur les Objectifs du Développement Durable (ODD), etc.

En outre, plusieurs initiatives et actions sont entreprises grâce aux soutiens des partenaires techniques et financiers du pays et du Gouvernement malgache pour lutter efficacement contre les violences sexuelles et basées sur le genre. Au rang des nombreuses initiatives, se trouve le Projet “ Prévention des violences sexuelles et basées sur le Genre à Madagascar ” développé et géré par l’UNFPA et dont la mise en œuvre est sous la responsabilité du Ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme. Grace au soutien financier du Royaume de Norvège, ce projet a couvert dans une première phase la période allant de décembre 2019 à décembre 2021 et une seconde phase d’extension du projet de six mois supplémentaires (janvier-Juin 2022) a permis d’impliquer deux régions supplémentaires : Anosy et Antsiranana

Une mission d’évaluation indépendante et externe a donc été commanditée par l’UNFPA ; le présent rapport contient les principales conclusions. Il comprend quatre parties : (i) le contexte national en matière de violence sexuelle et basée sur le Genre (ii) la méthodologie de l’évaluation (iii) la présentation des principaux résultats et leur analyse et enfin (iv) les recommandations. Il peut être consulté sur le site de l’UNFPA et de l’Ambassade du Royaume de Norvège.